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L'imposition sur les logements de votre investissement locatif
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Avant d’investir dans un logement pour le louer, il est important de connaître l’imposition liée aux revenus que l’on perçoit grâce aux loyers des logements qu’on loue.
En effet, il existe plusieurs catégories en fonction du type de location.
Si vous louez un appartement vide, un garage ou un commerce :
Vos revenus devront donc être déclarés en Revenus Fonciers. Ensuite, à vous de faire le choix de passer en frais réels ou en abattement. Si vous choisissez l’option des frais réels, vous devrez la garder 3 ans au minimum. Grâce à celle-ci, vous aurez la possibilité de déduire tous les frais liés à votre immeuble : les charges non récupérables, la taxe foncière, les frais d’agence, les intérêts d’un prêt auquel vous auriez souscrit pour acheter le bien en question.
L’autre solution qui est le micro-foncier, vous fera bénéficier d’un abattement de 30% sur les revenus que vous percevez, ceux-ci ne devant cependant pas dépasser 15 000€ par an.
Si vous louez un appartement en meublé :
Vos revenus devront être déclarés en BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). Dans cette catégorie aussi, il y a deux choix, frais réels ou abattement. L’option des frais réels est à garder 2 ans minimum et vous pourrez déduire tous les frais liés au bien (charges, taxe foncière, intérêts du prêt).
Vous pouvez également choisir de passer en micro-BIC et un abattement de 50% sera appliqué pour les logements meublés dits classiques, le plafond de revenus maximum étant de 70 000€ par an. Pour les logements meublés dits classés avec 1 à 5 étoiles, un abattement de 71% est appliqué et le plafond de revenus est quant à lui de 170 000€.
Mis à part l’imposition, de nombreux facteurs sont à prendre en compte avant de faire un investissement locatif tels que les conditions de location et les réglementations juridiques liées au baux.